Travail des enfants

Le « travail des enfants » renvoie à un travail qui est nuisible à la santé et au bien-être des enfants et/ou qui interfère avec leur scolarité, leurs loisirs et leur développement. Tel que le définit l’Organisation internationale du travail (OIT), toutes les tâches exécutées par des enfants ne doivent pas être considérées comme du « travail des enfants » qui doit être éliminé. Les activités comme aider leurs parents à la maison et/ou aider dans une entreprise familiale peuvent contribuer au développement de l’enfant et sont autorisées – à condition que les tâches ne soient pas dangereuses, qu’elles ne relèvent pas de l’exploitation, qu’elles aient lieu en-dehors des heures de classes/pendant les vacances scolaires et qu’elles n’interfèrent pas avec la scolarité des enfants.

Selon la convention de l’OIT, le terme « enfant » s’applique à l’ensemble des personnes de moins de 18 ans, à savoir :

1. La Convention n°138 sur l’âge minimum fixe à 15 ans l’âge minimum d’admission à l’emploi, ce qui correspond à l’âge de la scolarité obligatoire. Si dans un pays, les enfants sont obligés d’aller à l’école jusqu’à l’âge de 16 ans par exemple, alors l’âge minimum devra être ramené à 16 ans. Pour les travaux légers (qui peuvent être faits en parallèle à l’école), l’âge minimum est de 13 ans – mais ces travaux ne doivent pas interférer avec la scolarisation de l’enfant.
2. Les pires formes de travail des enfants: définis par l’OIT en tant que « les travaux qui, par leur nature ou les conditions dans lesquelles ils s’exercent, sont susceptibles de nuire à la santé, à la sécurité ou à la moralité de l’enfant.» La Convention n°138 de l’OIT fixe l’âge minimum pour les travaux dangereux à 18 ans. L’OIT exige de chaque pays qu’il dresse une liste nationale des pires formes de travail des enfants, qui rende compte du fait que le travaux dangereux varient d’un pays à l’autre et qu’il est nécessaire d’avoir des réponses adaptées. Si un pays ne dispose pas encore de cette liste, l’OIT fournit des définitions générales des pires formes de travail des enfants.
3. Aux fins de la convention n°138, l’expression les pires formes de travail des enfants comprend :

• toutes les formes d’esclavage ou pratiques analogues, telles que la vente et la traite des enfants, la servitude pour dettes et le servage ainsi que le travail forcé ou obligatoire, y compris le recrutement forcé ou obligatoire des enfants en vue de leur utilisation dans des conflits armés;
• l’utilisation, le recrutement ou l’offre d’un enfant à des fins de prostitution, de production de matériel pornographique ou de spectacles pornographiques;
• l’utilisation, le recrutement ou l’offre d’un enfant aux fins d’activités illicites, notamment pour la production et le trafic de stupéfiants.

Les Standards Fairtrade recensent les Conventions de l’OIT sur les pires formes de travail des enfants et contiennent plusieurs exigences détaillées.